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Microsillon

by Rue D'la Gouaille

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1.
LES MÉTÉORES (PAROLES & MUSIQUE : MORVAN PRAT) sans être pendu aux variations des météores, j’ai l’humeur qui mue avec le temps qu’il fait dehors, les nouvelles lunes,… que sais-je encore ? cette geôle tempérée (nous en déplaise, nous, les bretons), tant qu’le gulf stream montre son nez ici, ‘faut vivre sous c’gris plafond. les jours où tout ça m’désole me viennent ces pensées frivoles : que j’s’rais mieux, à la brune, tranquille parmi les senteurs du mil, à contempler rougir le nil... outre la saint-médard, c’est souvent qu’il pleut des hallebardes. si ça dure pas trop tard, qu’importe ! mais si le grain s’attarde, à coup sûr mon allant s’dégrade. dans ma ville, disons qu’les couleurs sont plutôt fadasses. sous l’crachin tout ça s’fond dans un camaïeu dégeulasse. les jours où tout ça m’désole me viennent ces pensées frivoles : que j’s’rais mieux, à la brune, tranquille parmi les senteurs du mil, à contempler rougir le nil... l’orbe solaire rougeoyant qui nous laisse au ponant darde ses derniers rayons un petit vent émollient apaise le sol ardent qui s’étire à l’horizon et, dans la chaleur épaisse, fait voler quelques mèches d’une beauté levantine. et je regarde disparaître dans sa blancheur de spectre cette silhouette sybilline...
2.
LA P'TITE BALLE PERDUE (PAROLES & MUSIQUE : MORVAN PRAT) si encore, ernest, c’ soir-là l’alcotest avait balayé tout le spectre, on n’aurait dit sûr’ment qu’à 50 pour 100 le vin est en cause dans c’ crime abject. mais, à not’ surprise, la salle de dégrisement s’ trouva superflue car (c’est pas fréquent, croyez-moi) qu'ton sang ne sentait pas l’ vieux fût. (bis) si encore en s’cret ton coeur s’ consumait pour elle dans une passion funeste si quand t'as essayé de lui dévoiler elle t’avait humilié, la peste... mais son p’tit minois t’ met pas en émoi, pas plus qu’un autre, du reste. t’as jamais été trop préoccupé par les charmes du beau sexe. (bis) en fêtard, tu t’ poses là, mon salaud amant, tu fais pas d’éclat, saligaud truand, tu fais pas l’ poids : t’es zéro ! si encore l’ butin t’avait fait rupin, bien plus nanti qu’un bourgeois... mais les riches, mon frère, ne gardent pas l’ numéraire entre les lattes du mat’las. tout c’ que t’as trouvé : d’ la menue monnaie et la fille de céans. elle t’a desbuqué, et toi t’as paniqué tu lui as tiré dedans. (bis) et nous dans tout ça, on a l’air de quoi, nous, la bande de vieux copains ? voler quelques ronds à ceux qui en ont plein, nous on trouve ça plutôt bien, mais pas un frusquin n’ vaut l’ regard mutin d’aucune gosse de vingt ans ! et tout c’ qu’on peut dire la f’ra pas rev’nir, alors ernest ... va t'en ! en prison on t’attend... en fêtard, tu t’ poses là, mon salaud amant, tu fais pas d’éclat, saligaud truand, tu fais pas l’ poids : t’es zéro ! et tout c’ qu’on peut dire la f’ra pas rev’nir, alors ernest ... va tant ! en prison on t’attend...
3.
LACHE TON FLINGUE (PAROLES & MUSIQUE : FREDDO BELLAYER) «nous, on chasse de père en moutard ! et ça fait des générations qu’on se retransmet le pétard qui fait peur à tous les pigeons. et le calibre en bandoulière, comme artaban, nous voilà fiers. et «pull !» hurlent les canons. à défaut de grives, va pour le merle au plomb.» on peut parler de vocation : fiston rêvait d’être gendarme, protéger la population, mais, bien-sûr, il lui faut une arme. et le calibre à la ceinture, le voilà fier comme artaban ! et paf ! la jolie bavure ! légitime défense, bravo c’est épatant ! lâche ton flingue ! viens voir dehors c’est super beau. lâche ton flingue ! t’entends pas chanter les oiseaux ? lâche ton flingue ! vise un peu la bouille des marmots ! lâche ton flingue. faut croire qu’on avait ça dans l’sang : papa est dev’nu commerçant. grâce à son sens des affaires son petit magasin prospère. les calibres sur le comptoir, le voilà fier comme artaban ! il vend des armes dans son bazar «qu’y a-t-il de mal à se faire de l’argent ?…». de qui tenait-on cette passion pour tous les fusils, les vieux clous ? c’est de maman, figurez-vous !, elle en a toute une collection. les calibres exposés au mur, la voilà fière comme artaban ! et paf, en pleine figure ! une balle perdue, une bastos dans les dents… lâche ton flingue ! viens voir dehors c’est super beau. lâche ton flingue ! t’entends pas chanter les oiseaux ? lâche ton flingue ! vise un peu la bouille des marmots ! lâche ton flingue. lâche ton flingue ! t’es parano, tu perds le nord ? lâche ton flingue ! ton problème, c’est que tu ignores... lâche ton flingue ! ... la beauté de c’ qu’il y a dehors. lâche ton flingue ! sens pas tes doigts, ça pue la mort ! lâche ton flingue ! pour cesser de faire le butor… lâche ton flingue !
4.
L'HISTOIRE DE JEAN ROSSI & DU GRAND ALBERTO (PAROLES & MUSIQUE : DAVID "HADDOG" HOUGRON) un soir dans un troquet pendant qu'deux vieux paumés ressassaient leur passé nous on les écoutait l’un s’appelait pablo et l’autre c’était nino, bien imbibés de vin, ils échouaient là leur destin. nino l’ joueur de piano, quand il était marmot, à kiev où il vivait, les jours où il pouvait bouffer, trouvait la force de mendier, pour pouvoir acheter, un bel instrument qui f’rait d’ lui un gagnant d’abord à l’accordéon, prêté par le patron, d’ l’usine où il bossait, et où il se produisait, le soir après l’ boulot, puis avec le «zvieno», ancien piano-bariste on l'engage comme soliste quand il part pour paris, not’ nino en est là, il se fait app’ler jean rossi et côtoie le gratin il joue dans tout l’ pays et jusqu’à odessa, il repasse près d’chez lui mais il ne s'arrête même pas. pablo l’ danseur de tango est né près de rio, mais ses premières années c’est à madrid qu’il les a passées. et à force de traîner et traîner, la rue l’a rattrapé, danser pour vivre ok ! mais dans la rue pour toucher du blé. après s’être réfugié, il est finalement adopté chez une famille friquée et il apprit à danser. il part pour faire carrière direction buenos aires là le pauvre pablo devient grand alberto des spectacles dans les cours ou les aguaduchos il gagne les concours mais reste sur sa faim loin de madrid et ses amours et sans passer par rio il rest'ra à paris un jour où on peut vivre du tango. à la fin d’ la soirée après avoir payé en sculptant leurs histoires dans le bois crade du comptoir, pablo dit «allez nino joue nous un air de piano et moi pablo j’ redevient le grand alberto !» mais dans ce vieux bistrot, y avait pas de piano, et la taulière n’ voulait pas danser l’ tango qu’elle connaît pas, alors les deux clodos, vieux rats conteurs mytho se sont pris par le bras et nous ont plantés là… à voir leurs mines palir quand on croise leurs pas leurs histoires qui font fuir sans écouter la fin ils pens'ront pour finir qu'on est des rabat-joie que leurs fables à dormir couché on n'y croit pas qui saura prédire quand l'histoire finira ils sont partis mentir à d'autres un peu plus loin à travers leurs délires ils sont devenus rois même si de leur empire il reste que des gravats...
5.
Nomor Cibich 04:41
6.
PARIS MAL TENU (PAROLES & MUSIQUE : DAVID "HADDOG" HOUGRON) s’il y avait une rue d’ la joie dans les quartiers de cette ville-là, les filles qui traîn’raient là s’raient appelées des putains, par les raclures du coin qui se croient plus malins. en haut du parc monceau, j’ai surpris un tueur de moineaux, personne n’en dit un mot, tout l’monde le connaît bien, moi c'est pas mes voisins … car moi j’me fous de c’que les autres peuvent bien faire, et puis de toute manière, ce n’est pas mon affaire. s’ils aiment regarder leur voisin de travers, qu’ils aillent donc en enfer !.. des bains douches de pigalle i' reste pratiquement que dalle, ça leur est bien égal d’ tout’ façon aux bains douches, y avait plus qu’ des gens louches, des que jamais on touche. dans les couloirs du métro, j’en ai vu des tas de prolos, critiquer les clodos, les appeler des pauv’ gens, sans leur donner 1 franc … et moi j’me fous de c’ que les autres peuvent bien faire, et puis de toute manière, ce n'est pas mon affaire. qui peut donc dire comment doit tourner la terre, à part la terre entière … si la p’tite île st louis, reste dans l’coeur de paris, le coeur des gens d’ici, par les rumeurs est bafoué, qui sait ce qu’ils ont fait et c’qu’ils vont endurer ? qu’importe l'endroit d’où tu viens, l’air peut dev’nir vite malsain, tout l’ monde crache dans les mains, de celui qui sourit, faut bien lui apprendre la vie de… paris et ses pigeons pigeons de gens gentils pièges piégés d’argent argent comptant contant l’histoire de … paris et ses pigeons de gens gentils pièges piégés d’argent argent comptant content de …
7.
Anna Thommy 03:51
ANNA THOMMY (PAROLES & MUSIQUE : FREDDO BELLAYER) il lui mange dans la main, lui obéit au doigt et à l’oeil sur son doigt il veut d’mander sa main. il peut se mettre le doigt dans l’oeil, jusqu’au coude, elle lèvera pas l’ p’tit doigt tant qu’il lèvera le coude. ‘l en a par d’ssus la tête de se crêper l’ chignon, de s’ faire des cheveux blancs pour les yeux du mignon. anna se prend la tête. thommy lui casse les pieds. oeil pour oeil, dent pour dent : c’est comme ça qu’ils prennent leur... anna, thommy, de la tête aux pieds. anna, thommy, d' chacun sa moitié. son p’tit doigt lui a dit (cette langue de vipère) qu’il était pas sorti d’ la cuisse de jupiter. pas un poil sur l’ caillou mais un gros dans la main… s’ il n’se prend pas en main j’ prends mes jambes à mon cou. ‘l en a par d’ssus la tête de se casser le nez ! elle ne sait plus vraiment à quel «sein» se vouer. anna se prend la tête. thommy lui casse les pieds. oeil pour oeil, dent pour dent : c’est comme ça qu’ils prennent leur... anna, thommy, de la tête aux pieds. anna, thommy, d' chacun sa moitié. thommy mis à l’index, trouve qu’elle a la dent dure. ça lui chauffe le cortex. le v’la au pied du mur. sa langue dans sa poche, les yeux en face des trous, son sang ne fait qu’un tour, il lui roule une galoche. suspendu à ses lèvres, thommy gonfle le torse à s' décoller la plèvre à faire rougir un morse et la tête à l’envers, et le coeur réjoui, ils jouent avec leurs nerfs c’est comme ça qu’ils prennent leur... anna, thommy, de la tête aux pieds. anna, thommy, d' chacun sa moitié.
8.
El Zilzel 03:39
EL ZILZEL (PAROLES & MUSIQUE : DAVID "HADDOG" HOUGRON) approchez messieurs et mesdames pénétrez le temple d’abraham pour nous ici, les 1001 nuits c’est un plat à base de riz je m’ présente fakir el zilzel grand magicien devant l’éternel ne déguerpissez pas encore non, pas avant qu’il y ait des morts c’est moi le fakir el zilzel mes tours sont tous mal faits tornades et misères les décors sont à chier rugissants zéphirs le chapiteau est ruiné tremblements de terre les spectateurs émerveillés après le sabre que j’ai avalé le sol de braises que j’ai foulé et l’ charme jeté sur c’méchant serpent maintenant c’est le grand moment les volontaires seront découpés mais si vous voulez y échapper… c’est à la sortie qu’on encaisse et pour izno’ une petite pièce c’est moi le fakir el zilzel mes tours sont tous mal faits tornades et misères les décors sont à chier rugissants zéphirs le chapiteau est ruiné tremblements de terre les spectateurs émerveillés tu sais quoi mon vieil iznogood demain j’ouvre un énorme fast-food je me sens tellement tellement trop vieux je vais arrêter là ça vaut mieux prions dieu que les croque-morts prennent bien soin de mon vieux corps et avant qu’ils me mettent dans le trou dis-leur, pour le cercueil en bois, de laisser dépasser les clous c’est moi le fakir el zilzel mes tours sont tous mal faits tornades et misères les décors sont à chier rugissants zéphirs le chapiteau est ruiné tremblements de terre les spectateurs émerveillés
9.
P3p4 05:18
P3 P4 (PAROLES & MUSIQUE : FREDDO BELLAYER) cette petite chanson se veut un vibrant hommage à tous ces jeunes gens, réformés ou davantage, prêts à jouer les fous, les tordus anthropophages pour ne pas se voir, un jour en tenue de camouflage. certains leur ont dit : «c’est dommage ! vous n’avez aucun courage !» certains leur ont dit : «c’est dommage!» cette petite chanson se veut un vibrant hommage à ceux qui, malgré leur respect pour le fromage, s’en sont barbouillés jusqu’à sentir la décharge, pour se faire virer d’ leur chambrée, d’ leur équipage… certains ont crié à l’outrage. «qu’on jette ces mutins en cage !» certains ont crié à l’outrage. cette petite chanson se veut un vibrant hommage à toute cette jeunesse que forment les voyages, mais sans uniforme, sans une arme et sans bourrage de crâne, pour ceux qui ne suivent pas l’ aéropage… il leur en a fallu du courage pour essuyer leurs orages. il leur en a fallu du courage. cette petite chanson se poursuit par un message à tous ces braves gars qui un jour ont dit : «j’ m’engage». je n’crie pas «bravo» ou «mieux vaut ça qu’ le chômage», simplement je pense c’est du gâchis à cet âge. on a dû leur faire du chantage pour signer en bas d’ la page. on a dû leur faire du chantage. cette petite chanson s’ conclut par un témoignage : moi j’ai eu d’ la chance, car ils m’ont dit «dégage!» rien de médical, juste à cause de mes bagages qui m’amènent, aujourd’hui devant vous, faire du tapage. il t'en a fallu du courage, pour rester dans les parages… il t'en a fallu du courage.
10.
Noctambules 02:24
NOCTAMBULES (POÊME DE JEAN RICHEPIN / MUSIQUE : MORVAN PRAT) par les quais, les places, les rues après minuit, avant le jour, lorsque les foules disparues dorment leur somme épais et lourd, quand l’ombre sur les ridicules jette son manteau ténébreux, ils vaguent, les bons noctambules, et sous le ciel causent entre eux {…} leurs poches vides sur leurs cuisses ont beau prendre l’air par les trous, ils vont, fumant comme des suisses, gesticulant comme des fous. ce sont des rêveurs, des poètes, des peintres, des musiciens, des gueux, un tas de jeunes têtes sous des chapeaux très anciens. au fond de vagues brasseries ils ont bu tout le soir à l’oeil. aussi leurs âmes sont fleuries de vert espoir, de rouge orgueil. {…} et tous ces inventeurs de pôles, tous ces bâtisseurs de babel, pensent porter sur leurs épaules ainsi qu’atlas le poids d’un ciel. hélas ! les rêveurs noctambules à qui l’on jetterait deux sous ! en les voyant enfler leurs bulles on les prend pour des hommes soûls. {…} ils ont bu le désir qui trouble, la foi pour qui tout est quitté, l’orgueil âpre qui fait voir double, l’idéal et la liberté ils ont bu, bu à pleines lèvres, bu à pleins yeux, bu à pleins coeurs cet alcool qui guérit leur fièvre : l’assurance d’être vainqueur. ces bavards, qui semblent des drôles, mâcheurs de mots, sculpteurs de bruits, ces cabotins jouant leurs rôles sur les quais déserts dans la nuit. {…} ces gueux qui d’espoir vain se grisent, ces fantoches, ces chiens errants, seront peut-être ce qu’ils disent, et c’est pour cela qu’ils sont grands. {…}
11.
COMME CUL & CH'MISE (PAROLES & MUSIQUE : MORVAN PRAT) le vent froid cingle mon visage. coeur, haleine et pas de concert, je cavale quand sur mon passage, quelques poules font un bond en l’air. quand, enfin, je franchis le seuil, ben la pauvre turne est remplie. tous affichant le masque de deuil sauf le vieux raoùl, raide sur son lit. ils s’étaient pointés un matin, toute la clique de «voleurs de poules». mais une fois repris le grand ch’min il était resté seul raoùl. «trop vieux pour continuer la route» il s’était mis dans la caboche, c’est comme ça qu’on voit cette vieille croûte fouler nos rues, de ses galoches. mais croyez pas, moi j’suis heureux, seul’ment j’ repense au vieux : quand y jouait d’ son piano à bretelles, ça nous donnait des ailes ! le sourire édenté, l’oeil vif, le teint mat et la gueule chafouine f’saient qu’on l’ regardait, l’escogriffe, de travers, dans sa gabardine. moi, j’ai tout de suite bien accroché à ses histoires qu’il haranguait, cet haïdouk s’etant révélé habile conteur et inspiré. vite dev’nus comm’ cul et chemise, de vrais piliers à la tarverne. là, on grillait l’ temps à not’ guise, grands champions d’ la calembredaine. ça s’ finnissait très tard, hélas noirs, et à coup de pied dehors, chantant ou beuglant «mort au vaches !» jusqu’à c’ qu’un d’ nous deux tombe raide mort. mais croyez pas, moi j’ suis heureux, seul’ment j’ repense au vieux : quand y jouait d’ son piano à bretelles, ça nous donnait des ailes!
12.
DANS NOT' RAYA (PAROLES & MUSIQUE : FREDDO BELLAYER) en veux-tu des «j’ suis pas d’accord», en voilà des «j’ donne mon avis», c’est moi qui gueulerait le plus fort! merde, on est en démocratie ! comment ça «j’ai pas d’argument» ? ‘l en faudrait plus pour me convaincre ! la rhétorique c’est mon passe-temps, la polémique mon violon d’ingres ! dans cette raya, tout le monde donne son avis, les uns gueulent et partent en trombe, les autres rient et restent ici. dans cette raya, y'a pas de place pour l’ennui, même au sujet d’ la joconde on pourrait blanchir quelques nuits. et à grand coup d’argumentaire la vie est dans la discussion. ‘l est pas né c’ui qui nous f’ra taire sauf pour dire que l’autre a raison. et quand l’un prend l’ contre-pied, l’autre coincé se contredit, mais il ajoute et c’est gagné, y a qu’ les cons qui changent pas d’avis ! dans cette raya, tout le monde donne son avis, les uns gueulent et partent en trombe, les autres rient et restent ici. dans cette raya, y'a pas de place pour l’ennui, même au sujet d’ la joconde on pourrait blanchir quelques nuits. dans cette raya, tout le monde a droit d’cité. les uns gueulent et partent en trombe, les autres crient tout excités. dans cette raya, y'a pas de place pour l’ennui ! finalement y a qu’ pour la joconde qu’ on est d’accord, c’est l’harmonie : on pense qu’ c’est un tableau…

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released February 9, 2002

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Rue D'la Gouaille Nantes, France

Rue d'la gouaille est un groupe nantais né en 1994 et dissout en 2010. Leur musique oscillait entre chanson et rock acoustique, fortement empreinte des folklores d'ici et d'ailleurs. S'y cotoyaient guitare, banjo, mandoline, contrebasse, accordéon et tin whistle. ... more

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